ébullition

ébullition

C’est presque comme dans les films, où on est le « main character » sur fond de réédition de l’album 1989, Taylor’s Version.

Premier dimanche soir de novembre. Je sors la guirlande colorée qui orne habituellement mon petit sapin synthétique du placard. Je la déroule, longuement, puis grimpe sur mon lit pour l’accrocher à ma tenture, celle de la carte tarot de la lune, cadeau de Noël de mon frère.

L’envie me vient après avoir passé de longues minutes à contempler les décos du site Anthropologie. Art de la table, bougies artisanales, jetés de lit et papeterie…C’est ça, mon petit paradis.

La guirlande mesure quasiment la moitié de mon studio et éclaire plus que ce que je ne le pensais. Elle donne une atmosphère chaleureuse et joyeuse qui me satisfait. Le soir, j’entreferme les volets pour ne pas attirer l’attention et préserver mon intimité.

Pourtant, j’aime percevoir les sapins de mes voisins, de l’autre côté du boulevard. Quel est leur rapport au conifère ? Il y a t’il des enfants qui, comme moi, se placent sur le canapé le plus proche du convoité, et imagine des histoires entre les guirlandes casse-noisette et lutin ?

Il me tarde de descendre à l’arrêt Hôtel de Ville, pour aller arpenter les allées de son Bazar. Admirer les vitrines des grands magasins. Un après-midi où les rues ne sont pas encore trop bondées pour ne pas risquer la bousculade et l’agacement, où le contraste chaud-froid des magasins ne rend pas malade. Un après-midi où l’inspiration abonde et l’ambiance réconforte.

A proximité de la Place Vendôme, les couronnes festives culminent déjà sur la Rue de la Paix. Elles se reposent encore quelques jours avant d’irradier le quartier chic.

Ce que j’affectionne, et ça je le dois à mon amour de l’industrie, c’est les illuminations des palaces. Je suis émerveillée par la dimension enchanteresse de la façade du Plaza Athénée, du lobby du George V, de l’escalier du Ritz.

Rive gauche, le Bon Marché assure le relais accompagné de sa voisine, la Grande Épicerie, où les packaging semblent tout droit sortis de la hotte du Père Noël.

Finalement, les jours qui précèdent Noël nous apporteraient-ils davantage de féérie que le jour même ? Cette excitation montante à l’idée de dénicher le parfait présent ?

J’ai une pensée nostalgique pour tous les Noëls passés. Les premiers 25 décembre, à l’aube, où ma tête manquait de se coincer entre les barreaux des escaliers, parce que je voulais à tout prix voir le père Noël de mes propres yeux. Les repas chez mes grands-parents où toute la famille se retrouvait, où l’odeur des clémentines parfumait la tablée et les rires résonnaient au milieu des bruits de couverts et des noix concassées.

Ces souvenirs précieux, ce sont eux, les vrais cadeaux.

Décembre à Paris

Décembre, Paris et Neuilly-sur-Seine

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